Bienvenue sur le site de Corps en Conscience"Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'avoir." Hyppocrate
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Le Gingko Biloba
Majestueux et étrange témoin d'une époque révolue, le Gingko biloba appartient la seule espèce d'arbres qui ait su se maintenir en vie depuis l'époque secondaire jusqu'à nos jours.
Le nom de Ginko vient d'une translittération de la prononciation japonaise "yin-kuo" du même idéogramme que les Chinois énoncent "bai-guo".
En Europe, c'est grâce au médecin botaniste Engelbert Kaempfer qui repéra un spécimen lors d'une mission exploratoire au Japon à la fin du 12 éme siècle. Il ramena quelques graines et essaima ainsi toute l'Europe. En France il fut nommé," Arbre aux quarante écus", sans doute à cause de son prix puis déformé en "Arbre aux milles écus", certains horticulteurs le nomme "Noyer du Japon", son ancien nom botanique est "Salisburia Adiantifolia".
Un Ginkgo peut vivre mille an !!! Ce n'est qu'a partir de 40 ans qu'il fleuri chaque printemps qu'il soit mâle ou femelle. Sa feuille, flabelliforme à nervure dichotome, passe du vert au printemps, au vert foncé à l'automne puis enfin vire au jaune OR ajoutant une teinte féerique, presque irréelle, à la beauté du Ginkgo. Les feuilles tombent ensuite sans nuire à la beauté de sa silhouette.
Pour mémoire, à l'épicentre de l'explosion nucléaire d'Hiroshima se trouvait un Ginkgo...Balayé par le souffle, il se trouva calciné comme toute forme de vie alentours. Pourtant quelques années plus tard, on pu voir une pousse re-surgir de son tronc noirci. Pres de 50 ans plus tard, se dresse un magnifique arbre, symbolisant de fait la victoire de la vie sur la nuit.
Ses usages sont nombreux: Alimentaires, médical, homéopathiques, phytothérapies. Le Ginkgo est très utilisé en médecine Ayurvédique.
Le Ginkgo, constitue un modèle de sérénité face aux changements, un retour aux sources de notre civilisation. Quel message veut t'il nous transmettre ?
RR-source : Le chant de la licorne n° 32